Les massacres de paisibles citoyens des villages de l’Ouham Pendé par SIDIKI et ses sbires.

Analysant l’Accord de Khartoum dans la 1ère édition de mon blog, j’ai fait part de mes réserves notamment l’article 16 instituant les « Unités spéciales mixtes de sécurité » dans les zones sous contrôle des groupes rebelles.

Craignant que la création  de ces unités spécialisées ne consacre le fait accompli c’est-à-dire la reconnaissance de jure et la suprématie des entités dirigées jusqu’ici par les seigneurs de guerre. J’ai résumé cette crainte en parlant de nouveaux sultanats.

Le Gouvernement centrafricain en commettant la faute politique de désigner ces chefs rebelles comme les responsables politiques et militaires des régions sous leur contrôle, est allé trop loin confortant ceux -ci à l’idée qu’ils sont les maîtres absolus dans leurs fiefs.

Sidiki, maître absolu dans son fief constitué des communes d’élevage de l’Ouham-Pendé, considère qu’il a les mains libres pour disposer de tout y compris de la vie de nos compatriotes dans la région placée sous son autorité.

Les massacres de près de 50.000 de nos compatriotes à Koundjli, Djoumjoum, Bohong et Lemoura découlent de cet Accord de Kharthoum qui garantit l’impunité aux chefs rebelles mais hélas pas la paix. Les tueries des villageois qui se multiplient dans l’arrière-pays sont des faits têtus que le Gouvernement ne saurait cacher trop longtemps.

Dans tous les cas, ce gouvernement est trop faible pour garantir la paix à la population. De nombreux  massacres, hélas de nos concitoyens risquent encore de se reproduire. Le peuple centrafricain n’a pas fini de payer la facture de la naïveté politique de ses dirigeants.

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